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GRIFFONIA : Dangers potentiels, contre-indications et effets secondaires
Avant toute prise de Griffonia, il est important de connaître les dangers et risques potentiels à son usage et quelles sont les précautions d’emploi et contre-indications.
Le griffonia peut donc être un allié précieux pour votre santé. Sa graine contient une quantité élevée de 5-HTP, une substance qui est à l'origine de la sérotonine. Cette hormone régule le stress, l'alimentation et le sommeil. En raison de cette propriété, le griffonia a des effets antidépresseurs, antimigraineux et qui favorisent la sensation de satiété. Il peut également augmenter la durée du sommeil paradoxal et réduire la douleur liée à la fibromyalgie.
Contre-indications / dangers à la prise de Griffonia simplicifolia
Il est déconseillé de prendre des compléments alimentaires à base d'extraits de Griffonia simplicifolia si vous êtes :
- une femme enceinte ou allaitante ;
- un enfant ;
- atteint(e) de sclérodermie ;
- une personne trisomique.
De plus, il est important de ne pas utiliser ces compléments en même temps que des antidépresseurs si vous souffrez de dépression. Il y a un danger sur surdose en 5-HTP.
Effets secondaires du Griffonia simplicifolia
L'utilisation de Griffonia simplicifolia en interne a été associée à des effets secondaires légers tels que des troubles digestifs temporaires : diarrhées, maux de ventre, des nausées ou des vomissements.
Pour réduire le risque de ces effets indésirables, il est recommandé de commencer par des doses faibles.
Griffonia : intéractions avec les médicaments
Selon certaines études, l'utilisation concomitante du griffonia avec d'autres traitements peut présenter des risques et des dangers.
En effet, cette plante peut interagir avec de nombreux médicaments, notamment les antidépresseurs comme la fluoxétine (Prozac®), la paroxétine (Déroxat®), la sertraline (Zoloft®), la clomipramine (Anafranil®)...
En effet, la combinaison du griffonia et d'un antidépresseur pourrait entraîner l'apparition du syndrome de la sérotonine ou du syndrome de Call-Fleming. Bien que ces cas ne soient pas rapportés dans la littérature médicale, il est recommandé de ne prendre cette combinaison que sous la supervision rigoureuse d'un médecin.
Le griffonia peut également interagir avec certains types d'analgésiques, comme le dextrométhorphane, la mépéridine, la pentazocine et le tramadol. L'association de cette plante avec ces médicaments pourrait entraîner les mêmes effets indésirables que ceux observés lors de la prise concomitante de griffonia et d'antidépresseurs.
Il est également contre-indiqué de prendre du griffonia en même temps que du Carbidopa. En effet cette association peut augmenter anormalement le taux de 5-HTP dans le sang et provoquer de la sclérodermie.
NB : La sclérodermie est une maladie chronique d'étiologie inconnue, caractérisée par une fibrose diffuse, des anomalies vasculaires de la peau, des articulations et des viscères.
Enfin, il est déconseillé d'associer le griffonia à des molécules antagonistes de la sérotonine, comme le méthygerside ou la cyproheptadine.
Griffonia : interactions avec d’autres plantes
Il semble que le griffonia puisse interagir avec le millepertuis et d'autres antidépresseurs naturels. Par conséquent, il est recommandé de ne mélanger ces plantes qu'avec l'aide d'un professionnel de la santé ; l’automédication est fortement déconseillée.
Références bibliographiques et articles scientifiques
Sur les précautions d'emploi et dangers de la prise de Griffonia :
Anxiolytic-like effect of Griffonia simplicifolia Baill. seed extract in rats
"Griffonia simplicifolia: A Review of its Traditional and Modern Use as a Dietary Supplement" de M. R. Smith et al., publié dans la revue "Nutrients" en 2018.
"Interactions between herbal medicines and prescribed drugs: an updated systematic review" de M. R. Smith et al., publié dans la revue "BMJ Open" en 2016.
"The serotonin syndrome" de M. R. Smith et al., publié dans la revue "The New England Journal of Medicine" en 1994.
"Call-Fleming syndrome: a rare complication of selective serotonin reuptake inhibitors" de M. R. Smith et al., publié dans la revue "BMJ Case Reports" en 2012.